Lumière de la Paix de Bethléem – 2024

Lumière de la Paix de Bethléem – 2024

Habituellement allumée dans la grotte de la nativité à Bethléem, la lumière est rapportée à Vienne en Autriche, puis transmise partout en Europe.

Pour nous, Scouts et Guides de France, il est essentiel de partager la Lumière de la paix avec tous ceux et celles qui en ont besoin et avec qui nous voulons célébrer la période de l’Avent et de Noël. Chacun et chacune  peut participer à sa transmission, qu’il soit scout, guide ou non. La lumière est une opportunité d’agir pour un monde plus fraternel. C’est un symbole d’espoir à l’échelle locale et mondiale. 


Cet évènement uni les mouvements des Scouts et Guides de France avec les Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France.

Pour plus de d’informations : sgdf.fr/lumiere-de-la-paix-de-bethleem/

Collecte alimentaire

Collecte alimentaire

Samedi 23 novembre le groupe a participé avec d’autres associations yerroises à la collecte alimentaire au profit de l’Epic’Yerres, l’épicerie solidaire de Yerres.
L’effort de tous et la générosité des donateurs ont permis de récolter 3,7 tonnes de denrées alimentaires et produits hygiène.

L’engagement dans la communauté est l’un des 8 piliers de la méthode scoute.

Conversion écologique : une fresque 100 % Scouts et Guides de France

Conversion écologique : une fresque 100 % Scouts et Guides de France

La fresque de la conversion écologique, c’est le nouvel outil qui vient d’être mis à la disposition de tous les éducateurs et éducatrices. L’objectif ? Les accompagner dans la mise en œuvre de la conversion écologique au sein de leur groupe et de leur unité.

Chez les Scouts et Guides de France, les outils et les ressources autour de la conversion écologique ne manquent pas. Pour autant, les chefs, les cheftaines et les équipes de groupe ont parfois du mal à s’en saisir. C’est pourquoi la fresque de la conversion écologique a été pensée pour répondre à cette problématique.

Cette fresque, c’est un outil 100 % Scouts et Guides de France, qui s’appuie sur le kit conversion écologique, construit sur le format de la fresque de la renaissance écologique. Son objectif est d’inviter les participants et les participantes, réparties par groupe, à se positionner sur un ou plusieurs enjeux écologiques ; puis à proposer un plan d’action pour y répondre. Chacun des groupes va ainsi élaborer un projet à mettre en place dans l’année, sur une thématique donnée, et pour un moment défini (un week-end, une sortie à la journée, un camp…), ceci à l’aide d’une fiche action et du kit conversion écologique.

Une fresque ludique

Cette animation, Clément chef pionniers/caravelles (14-17 ans) à Châtillon a pu l’essayer avec ses jeunes… et l’approuver ! « Avant de la tester, j’avais peur que la fresque soit culpabilisante, confie-t-il. En fait, c’est un outil hyper ludique qui est adapté à toutes les tranches d’âge. » Un avis partagé par Adrien, pionnier de la caravane de Châtillon : « C’est une fresque qui permet, notamment pour les plus jeunes, de se poser des questions sur des problématiques du monde actuel de manière ludique. » Il a également apprécié l’adaptabilité de l’outil : « j’ai beaucoup aimé la liberté que l’on a d’en faire ce que l’on veut. » 

« J’ai bien aimé l’idée de réfléchir ensemble à un projet écologique, ajoute Thomas, pionnier dans cette même caravane. La fresque nous permet de discuter, de partager des points de vue et des connaissances, et les thématiques proposées nous permettent de ne pas trop s’éparpiller. » 

Une orientation projet qui leur a permis de se pencher sur le contenu de leur camp d’été, comme le raconte Clément. « Pendant cette fresque, les jeunes devaient imaginer une action autour de la santé pour le camp d’été. Ils ont décidé de créer, à l’aide d’un ou d’une sportive professionnelle, une routine sportive adaptée à tous que l’on mettra en place cet été durant le camp. » 

Un outil pour passer à l’action

Lucie, membre de l’équipe nationale farfadets (l’équipe en charge au niveau national de la tranche d’âge 6-8 ans), a elle aussi été conquise par cette fresque qu’elle a découverte à la dernière Assemblée Générale des Scouts et Guides de France. « Ça a l’air chouette, s’enthousiasme-t-elle. C’est un outil qui peut autant aider des groupes qui démarrent dans la conversion écologique que ceux qui sont déjà bien engagés, car ça peut leur ouvrir de nouvelles perspectives, et j’aime bien ça ! » 

L’ouverture de perspectives, la suggestion d’idées, c’est aussi un des points qui a intéressé Alban, chef pionniers et caravelles dans le groupe Notre-Dame-des-Otages à Paris. « J’ai utilisé la fresque avec mes jeunes pour les aider à choisir leur projet pour le camp, explique-t-il. Ça n’est pas toujours facile quand on est chef ou cheftaine de déclencher chez les jeunes des idées pour créer un projet d’année ou de camp. La fresque de la conversion écologique permet de répondre à ce problème en offrant un support pour trouver des idées. » Et de conclure « plus qu’un outil, ça devient une boîte à outils. On peut l’adapter en fonction de ses besoins et piocher dans ce qui nous parle ! ».  

Des qualités qui pourront peut-être bien faire de cette fresque le futur outil chouchou des éducateurs et éducatrices du mouvement ! 

« N’ayez pas peur d’accueillir, ça ne peut que vous enrichir »

« N’ayez pas peur d’accueillir, ça ne peut que vous enrichir »

Cet été dans le Puy-de-Dôme, Clémentine a relevé avec son équipe, un défi de taille : organiser un camp Découverte pour proposer du scoutisme à des jeunes qui n’ont pas l’occasion de partir en vacances. Après un camp riche en rencontres, Clémentine témoigne de cette expérience, en compagnie de Mohamed, 8 ans, qui vivait du scoutisme pour la première fois.

Les camps Découverte sont des camps de quelques jours permettant à des jeunes de découvrir le scoutisme en expérimentant la vie en collectivité, les grands jeux, la participation aux tâches de la vie quotidienne et la nature.

Une expérience transformatrice pour Clémentine

Clémentine, directrice de ce camp Découverte, partage ses motivations pour faire découvrir le scoutisme à des jeunes éloignés de cet univers :  

« Pour moi, c’est important de proposer la méthode scoute à un public varié. Il ne faut pas que ce soit réservé à un milieu social unique. Avec l’entre-soi, on ne fera pas avancer le monde. »

Pour Clémentine, ce n’était pas la première expérience en camp Découverte. Elle avait déjà pu faire découvrir le scoutisme à une quinzaine de jeunes l’année dernière. Elle qui ne cherchait qu’une expérience de plus dans l’animation, s’est retrouvée face à un camp assez transformateur.

« J’ai voulu recommencer parce que ça a été très bénéfique pour moi. Sur le camp de cette année, j’ai mis en place des choses pour toucher des jeunes différents, avec des cultures et des religions différentes. J’ai aussi voulu donner envie à d’autres chefs et cheftaines de participer à l’aventure. »

Un des meilleurs souvenirs pour Clémentine c’était d’ailleurs la découverte de la nature par les jeunes.

« Plein de jeunes se sont retrouvés autour d’un escargot et ils ont essayé de lui construire une maison pendant tout le camp. Ça les a fascinés de découvrir la nature et d’expérimenter autre chose. »

Un séjour plein de surprises pour Mohammed !

Parti pendant une semaine pour découvrir le scoutisme, Mohammed a dormi sous une tente pour la première fois, a découvert la nature, les grands jeux et les veillées. Entouré d’une quinzaine de jeunes, accompagnés par le Secours Populaire du Puy-de-Dôme, il a adoré l’imaginaire Pokémon proposé par les chefs et cheftaines.

Vivre une semaine dans la nature, ça apporte aussi son lot de nouveauté. Mohammed nous a partagés notamment ses a priori sur le scoutisme.

« Je pensais qu’on allait faire pipi dans des trous, qu’on allait avoir un vrai uniforme et des badges, mais en fait c’est très différent de ce que j’avais imaginé. On se fait des amis, on vit des aventures, on apprend à monter une tente… » En tout cas, pour Mohammed, l’expérience semble avoir laissé sa trace !

Si les camps Découverte n’ont pas vocation à accueillir tous les jeunes à l’année, le scoutisme s’avère être une révélation pour certains. Pour d’autres, ce camp leur aura permis de se faire des amis et de profiter d’une semaine de vacances à dormir sous la tente et à chanter autour du feu. Une expérience riche, non seulement pour les jeunes, mais aussi pour les chefs et cheftaines.

Clémentine avait d’ailleurs un message à faire passer aux bénévoles du mouvement : « N’ayez pas peur de vous ouvrir, n’ayez pas peur d’accueillir des personnes différentes, qui n’ont pas forcément les mêmes pensées, religions, cultures. Ça ne peut que vous enrichir. Ça ne peut que renforcer vos convictions éducatives aussi. Ça permet vraiment de montrer que la méthode scoute fonctionne. Foncez ! »

La construction d’un monde de paix au Rwanda et au Burundi

La construction d’un monde de paix au Rwanda et au Burundi

Du 2 au 9 août 2024, s’est tenu le 9ème Jamboree Scout Africain, au centre national de Bungere, au Burundi. Mathieu, chargé de mission partenariats pays au sein du département international des SGDF, faisait partie de la délégation française qui est partie sur cet événement majeur du scoutisme mondial. Avec d’autres membres de la Fédération du scoutisme français, il témoigne de cette aventure riche en rencontres, symbole de paix dans le monde.

Nouer des amitiés, discuter autour de thématiques pédagogiques, vivre la fraternité scoute et guide mondiale… Voici ce que Mathieu était venu chercher dans ce Jamboree Africain au Burundi. « Ce rassemblement a été une expérience très riche. Entouré de plus de 1 500 jeunes et adultes venus de 32 pays différents, j’ai eu l’opportunité de participer à des activités visant à approfondir ses connaissances sur des thématiques essentielles pour le mouvement scout, telles que la paix, le vivre-ensemble ou encore l’interculturalité. »

Pour Olivier, commissaire international des Éclaireuses et Éclaireurs de France, vivre la rencontre internationale sur cet événement avait toute son importance. « La rencontre internationale, c’est quelque chose de primordial dans notre société d’aujourd’hui. Si on veut une amitié entre les peuples, il faut savoir discuter et savoir vivre ensemble. Je me dis toujours que des jeunes venant de pays différents, qui ont vécu des rassemblements ensemble, réfléchiront à construire un monde de paix plutôt que de se tirer dessus. ».

Même son de cloche du côté de Mahamane Lamine, jeune conseiller du Comité Mondial du Scoutisme : « Un jeune scout ou une jeune guide venue du Niger peut rencontrer quelqu’un qui vient de la Malaisie ou des Comores… Ces rencontres créent des amitiés qui se transforment en élans de fraternité à travers le monde.

L’association des Scouts du Burundi ont pu compter sur l’aide de deux services civique Scouts et Guides de France qui étaient sur place depuis un an pour aider à l’organisation de cet événement.

Dans cette volonté de rencontrer l’autre, Mathieu a profité de cette occasion pour présenter le projet PLANETE. Un beau clin d’œil au camp international qui s’est déroulé au Rwanda quelques jours plus tard, autour de ce même projet.

Au Rwanda, un camp pour lancer le projet PLANETE

15 jours après ce temps fort du scoutisme africain au Burundi, ce sont aux scouts et guides Rwandais d’organiser une rencontre internationale. Du 26 au 31 août, les cinq pays participants au projet PLANETE (Côte d’Ivoire, Liban, Tunisie, France, Rwanda) se sont réunis sur un camp qui abordait la thématique « Scoutisme et Guidisme, vecteurs de paix et de tolérance ». L’objectif de ce rassemblement était de pouvoir éduquer les participantes et participants à l’importance de créer une société pacifique et tolérante, en se basant sur l’histoire du Rwanda et sa reconstruction sur les 30 dernières années.

Juliette, membre du Département International, témoigne : « À mes yeux, la rencontre internationale scoute et guide, c’est une immense richesse. Ça permet de sortir d’idée préconçues, de s’ouvrir à d’autres cultures. En partageant, on peut apprendre sur la pédagogie des autres mouvements et s’enrichir mutuellement pour un scoutisme toujours plus actuel et plus qualitatif. En vivant un camp à l’international, on apprend à sortir de notre zone de confort, de notre chaîne de pensée. »

Etienne Bourgeois, Chef Pionniers-Caravelles (14-17ans), du groupe Saint-Maurice, à Annecy, confirme :

« Malgré nos pratiques du scoutisme qui peuvent être différentes, on se retrouve sur un socle commun avec des valeurs communes. Le scoutisme et le guidisme à l’international c’est comme une grande famille bienveillante et accueillante qui permet d’avoir de beaux échanges avec des moments de partages inoubliables. »

« Chez les SGDF, l’ouverture, c’est notre force !  » 

« Chez les SGDF, l’ouverture, c’est notre force !  » 

Durant cet été, Marc, responsable du groupe de Soissons (02), s’est mis en relation avec la mairie pour pouvoir changer de local. Dans les discussions avec le Maire, un point important a été abordé : aménager le nouveau local pour pouvoir accueillir Auguste, un Farfadet en situation de handicap. Dans cet article, Marc témoigne de cette démarche inclusive et de ce qui fait la force de son groupe : l’accueil de tous et toutes.

Bonjour Marc, est-ce que tu pourrais nous parler des aménagements de votre futur local ?

Tout d’abord, le local qu’on a choisi respecte déjà beaucoup de normes pour pouvoir accueillir Auguste ! La porte d’entrée, par exemple, est déjà aux normes, et Auguste pourra sans problème rentrer dans le local avec son fauteuil roulant. On a pu voir, avec la mairie, deux-trois autres aménagements à faire, comme la pente pour entrer dans le local, qui doit être finie d’être aménagée, ou encore les toilettes qui vont aussi être réaménagées pour qu’Auguste puisse y accéder. Ce qui est important à savoir c’est que ces aménagements ont été co-construits avec Auguste et ses parents. En effet, ils se sont rendus sur les lieux du futur local pour échanger sur les aménagements à prévoir.

Selon toi, pourquoi l’accueil de tous et toutes au sein des Scouts et Guides de France, c’est quelque chose de primordial ?

Si je ne m’abuse, quand Baden Powell a créé les Scouts en Angleterre, il n’a pas dit « je ne veux pas de toi parce que tu ne sais pas jouer au foot ou je ne veux pas de toi parce que tu n’as pas dormi dans un duvet » ! Baden-Powell, il a rassemblé des jeunes de tous milieux sociaux pour les emmener camper tous ensemble. Donc, en suivant ce modèle-là, pourquoi moi en tant que responsable de groupe, je ne devrais pas accueillir tout le monde ? Chez les SGDF, l’ouverture, c’est notre force !

À ma connaissance, il n’existe pas d’autres mouvements en France qui ont cette possibilité d’accueillir et de s’ouvrir largement comme les Scouts et Guides de France. Dans notre mouvement, on a cette possibilité énorme de pouvoir accueillir tout le monde. Si nous, en qualité de responsable de groupe, on ne montre pas l’exemple pour accueillir les autres qui va le faire ?

Ce serait quoi ton conseil à donner à des groupes qui souhaiteraient ou qui seraient sollicité pour accueillir un jeune en situation de handicap ?

Mon premier « conseil », ce serait de ne pas se mettre de freins, de barrières, d’œillères. Il faut tenter l’expérience. Il n’y a rien de plus beau que de voir un jeune qui est en fauteuil roulant et qui demande à ses parents de revenir aux scouts !
Le deuxième message que j’ai envie de faire passer, c’est que l’échange avec les parents est fondamental dans le processus d’accueil. Il n’y a pas de tabous, il faut dire les choses, mettre les mots. À partir du moment ou tout est expliqué, ça fonctionne.

C’est la rentrée !

C’est la rentrée !

Le dimanche 15 septembre a eu lieu la rentrée du Groupe des Scouts et Guides de Yerres et de Demain, au bois de la Grange !
Nos jeunes et leurs familles ont pris beaucoup de plaisir à se retrouver en pleine nature, pour le début des Aventures 2024-2025 !
Appelée journée “Découverte” pour accueillir nos nouveaux jeunes, il s’agit également de ce que l’on appelle la “journée des Montées”, l’accueil des anciens dans leur nouvelle branche (tranche d’âge) !
Après un temps administratif, auprès de notre Secret’Yerres Sophie, chaque jeune a été orienté vers son Unité.
Ces retrouvailles après les camps d’été, sont un moment pour se rappeler les bons souvenirs et anecdotes, pour chanter, se présenter en accueillant nos nouveaux jeunes Scouts et Guides.

Pour les Responsables du Groupe, ce fut l’occasion de se présenter autour d’une session Cafet’Yerres avec les parents ! L’opportunité ainsi d’échanger, de partager sur la vie du Groupe.

Après un pique-nique en cercle géant, ce fut les montées de nos jeunes Scouts et Guides vers leur nouvelle unité et l’accueil des nouveaux !
Pour certains, une chemise d’une nouvelle couleur à revêtir, pour d’autres une nouvelle tenue à enfiler !
Les plus anciens, eux, ont pu dire au revoir à leurs années scoutes et amis d’aventure !


  
Cette belle cérémonie a ensuite introduit un grand jeu organisé par les Chefs de Yerres et de Demain.
Beaucoup d’amusements, de courses et de rires pour tous !

Afin de se saluer avant de nous quitter, nous avons entonné tous ensemble, la Prière Scoute, main dans la main.
Nous nous félicitons d’avoir réussi, grâce à une belle météo notamment et à nos Maîtrises, à faire de cette journée, un souvenir mémorable de notre vie de Scouts et Guides de Yerres et de Demain.

Un défi audacieux, au service des Jeux Olympiques

Un défi audacieux, au service des Jeux Olympiques

La proposition Audace des Scouts et Guides de France fait vivre à des adultes en situation de handicap mental ou intellectuel des activités de scoutisme tout en tenant compte des capacités de chacun et chacune. Du 2 au 6 août 2024, à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, ce sont 6 audacieux de Toulouse qui se sont rendus à Paris pour aider à l’organisation des épreuves sur le site de Versailles.

Se dépasser et donner le meilleur de soi-même

Participer au bon déroulement des Jeux Olympiques de Paris, pendant 4 jours, en favorisant l’inclusion du handicap. Voici le défi que s’est lancé l’unité Audace du groupe Rangueil Saint-Dominique de Toulouse. Un défi relevé et qui a demandé aux membres de l’unité un véritable dépassement de soi.

Constance, Coéquipière de l’unité, témoigne « Malgré la foule, les réveils matinaux pour partir en mission et les trajets, ils ne se sont pas démotivés. Ils étaient dans un univers qui n’est pas le leur habituellement, donc il y a eu un vrai travail et un vrai accompagnement pour qu’ils puissent dompter leurs peurs et leur anxiété. Quand je leur ai proposé de participer à l’organisation des J.O, il y a eu une vague d’excitation qui les a envahis. Ils avaient du mal à croire qu’ils pouvaient aider et se rendre utiles sur un si grand événement ».

Au cœur des Jeux Olympiques

Avec un planning assez chargé, les audacieux et audacieuses de Toulouse ont su se rendre disponibles tout au long de leur séjour pour accueillir et guider les spectateurs sur les épreuves d’équitation qui étaient organisées à Versailles.

« Ça a été une super expérience. Ils ont vraiment été top ! Chacun a vécu cette expérience différemment, mais dans l’ensemble, ils ont tous été fiers d’avoir pris part aux Jeux, à leur échelle et de revêtir l’uniforme des volontaires. » confie Constance, qui explique un peu plus en détail le programme de l’unité.

« Lors de leurs missions, ils ont accueilli le public aux entrées des gradins pour les orienter vers les bonnes portes en fonction de leurs places. Certains sont aussi allés sur les espaces pour les personnes à mobilités réduites, où ils ont contrôlé les billets et les ont accompagnés jusqu’à leur place. Lors de ces Jeux, ils ont été en contact avec les spectateurs qui ont été très bienveillants envers eux. Ils ont aussi travaillé avec d’autres bénévoles. Un vrai travail d’équipe et une vraie expérience humaine. »

Des Jeux pour inclure le handicap dans nos sociétés

Louise Helleboid, Responsable nationale de l’équipe Audace, s’est également réjouie de la participation de l’unité Audace aux Jeux olympiques : « Nous sommes fiers que les Scouts et Guides de France de la branche Audace puissent se mobiliser lors de la plus grande compétition mondiale dans le domaine du sport. Cette participation démontre une volonté d’œuvrer pour l’inclusion de toutes et tous et en faveur d’une société où chacune et chacun, puisse trouver sa place. »

De son côté, Constance espère que l’action de son équipe permettra de faire gagner de la visibilité aux personnes en situation de handicap : « Au cours des cinq demi-journées où nous avons pu participer au bon déroulement des J.O, nous avons pu montrer que nous étions capables de nous engager dans un événement aussi conséquent. À travers cette action, notre unité a pu apporter une pierre à ce grand édifice qui est celui de l’inclusion du handicap dans nos sociétés. »

« Le scoutisme est intrinsèquement mondial »

« Le scoutisme est intrinsèquement mondial »

Le 20 août dernier, à l’occasion de la 43ème Conférence Mondiale du Scoutisme qui avait lieu au Caire, en Égypte, 12 membres votants au Comité Mondial du Scoutisme ont été élus. Parmi eux, Elise Drouet, représentante du Scoutisme Français, Ancienne Commissaire Internationale des Scouts et Guides de France, Elise nous raconte dans ce témoignage son parcours et sa volonté de faire évoluer le scoutisme dans les années à venir.

Photo d’Enrique Leon

Bonjour Élise, tout d’abord, pourrais-tu nous dire comment se déroule une élection comme celle-ci ?

Lors de ces élections, 176 pays étaient représentés. Il y avait un discours à faire devant tout le monde. Ici, lors de ce congrès mondial, on est en train de voter un nouveau « plan d’orientation » pour le scoutisme mondial, qui s’étale sur 9 ans. Ce nouveau projet pour le scoutisme est divisé en trois plans triennaux, donc de trois ans. Lorsqu’on est élu au Comité Mondial du Scoutisme, notre mandat a donc la durée d’un plan triennal. Dans une élection comme celle-là, il y a une vraie réflexion qui est menée sur l’inclusion de toutes et tous. Que ce soit à travers les langues utilisées dans les discours ou dans la diversité des pays qui votent, c’est important que chacun et chacune fasse entendre sa voix.

Pendant les élections des membres votants, quelles ont été les grandes thématiques qui ont été abordées ?

Dans cette nouvelle vision stratégique pour le scoutisme, il y a 3 impacts que l’on veut du scoutisme pour le monde. C’est-à-dire un monde qui est façonné par les jeunes, qui est durable, et qui est en paix. C’est à travers ces 3 thématiques-là, que l’on veut faire rayonner le scoutisme dans le monde pour les années à venir.

Pourquoi est-il important de s’engager dans le scoutisme avec des mouvements scouts et guides d’autres pays ?

Le scoutisme est intrinsèquement mondial. En effet, lorsque l’on voit les liens que l’on peut tisser avec les autres Organisations Scoutes Nationales d’autres pays, on comprend toute l’importance de la dimension internationale dans le scoutisme.  Avec l’OMMS, nous sommes un mouvement qui possède une vision commune pour la jeunesse. L’inclusion, la diversité, la durabilité de notre planète… Ce sont des thématiques que nous portons avec plusieurs organisations scoutes et guides du monde entier. Cette vision commune est primordiale, puisque c’est à travers ces échanges que nous pratiquons réellement le « vivre ensemble » et le « vivre en paix ». L’international, c’est la richesse du scoutisme, c’est savoir rencontrer l’autre par le biais de la méthode scoute.

Photo d’Enrique Leon

À l’origine, quelles ont été les raisons qui t’ont poussées à proposer ta candidature pour devenir membre du Comité Mondial du Scoutisme ?

Je me suis dit que j’avais pas mal d’expériences dans le scoutisme, avec notamment celle de la gouvernance d’une association scoute. Aussi, j’avais pas mal de connaissances sur les méthodes éducatives de l’OMMS, ainsi que sur les diverses Organisations Scoutes Nationales à travers le monde. Donc, tous ces paramètres réunis ont fait que je me suis dit que mon profil irait bien dans un Comité Mondial.

Avec ton élection au Comité Mondial du Scoutisme, quelles sont les projets et résolutions que tu aimerais porter ou mettre en place pendant ton mandat ?

Tout d’abord, ma priorité sera le travail sur l’innovation éducative, c’est-à-dire l’idée d’avoir des programmes éducatifs qui répondent aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui. J’aimerais aussi m’attarder sur le sujet du leadership féminin, où il y a beaucoup de travail à faire. Enfin, il y a la thématique de la diversité des langues utilisées au sein de l’OMMS, pour un scoutisme de plus en plus accessible et plus inclusif dans le monde.  

Un mot de la fin ?

En vivant l’international avec le Scoutisme Français, on représente la France dans toute sa diversité. Quelles que soient nos religions ou nos croyances, nous sommes ensemble, réunis dans une seule et même fédération. Dans ce que l’on traverse actuellement dans notre pays, je trouve ça très fort. Puis, pour finir, je fais une petite dédicace à mon groupe de Segré dans le 49, où j’ai commencé le guidisme à l’âge de 8 ans.

La petite anecdote en plus

Le saviez-vous ? Elise est 3ème personne de nationalité française, élue membre votant depuis la création du Comité Mondial.

À la découverte du tout premier camp « Nature Environnement » pour la protection du littoral en Bretagne

À la découverte du tout premier camp « Nature Environnement » pour la protection du littoral en Bretagne

Agir pour l’environnement avec des partenaires engagés

Durant deux semaines, les jeunes ont mené des actions concrètes en partenariat avec des acteurs majeurs de l’écosystème breton : la Fédération Française de Randonnée, le Parc Naturel Régional, le Conservatoire du Littoral et la Région Bretagne.

Ils ont ainsi participé à diverses missions :

Prévention et sensibilisation sur les sentiers du littoral, notamment le GR34

Arrachage d’espèces invasives telles que le baccharis, plante très présente en Bretagne

Nettoyage des plages et « clean walks »

Renforcement et reconstruction de dunes à Locmariaquer avec pose de fil pour protéger la dune et prévenir sa détérioration

Ces actions ont permis à tous les jeunes de s’impliquer concrètement dans la protection de l’environnement, tout en découvrant la richesse naturelle du littoral breton.

Ils et elles ont pu co-construire le programme de leur camp, pensé sur-mesure à un rythme adapté à leurs besoins. Ils ont alterné entre missions de protection du littoral et activités inter-caravanes : sorties en mer, kayak, bateau, journée plage, excursions sur des îles protégées, notamment l’île d’Ilur, gérée par le Parc Naturel Régional.

Des jeunes engagés pour l’avenir de la planète

Leur engagement se ressent au travers des témoignages de Célestine, 14 ans et de Romain, 15 ans, du groupe Saint-Genis-Laval (69). Célestine raconte : « Nous avons décidé de participer à ce camp car, en tant que jeunes adultes, c’est important pour nous de protéger la planète. »

Romain ajoute : « Pour moi c’est important de se soucier du vivant et en l’occurrence et des différentes espèces qui vivent sur la côte littorale de la Bretagne. Cet endroit représente le contact entre les humains et la mer. Il faut le protéger. »

Au-delà des actions environnementales, ce camp a permis aux jeunes de vivre des moments de joie, de rencontres enrichissantes et de découvrir des paysages magnifiques. Ce premier camp Nature Environnement s’est avéré prometteur et la deuxième édition est déjà attendue avec impatience pour l’été prochain.

Par cette expérience inédite, les jeunes ont non seulement contribué à la protection de l’environnement, mais ont également été responsabilisés à travers d’actions concrètes, renforçant ainsi leur engagement citoyen.

A toi de jouer ! 

Tu es chef/cheftaine et tu cherches des idées d’activité pour ton camp 2025 ? Laisse-toi tenter par ce Point Rouge ! Un camp ressourçant avec un impact concret sur l’environnement. L’occasion pour ton unité de se recentrer sur l’essentiel, d’évoluer autour d’un projet concret et engagé, découvrir des paysages superbes, et faire des rencontres inoubliables.

Pour devenir chef/cheftaine, clique ici : https://sgdf.fr/devenir-benevole/